La mort à demi-mots
La mort à demi-mots
La mort à demi-mots
KIM Young-ha
Quatrième de couverture:
" A notre époque, il n'y a que deux " voies pour ceux qui aspirent à être un dieu : la création et le meurtre."
Ainsi parle le narrateur, un esthète du crime, qui explore avec talent et cynisme l'art de détruire autrui. Ce qu'il aime par-dessus tout, c'est révéler leur pulsion de mort à ses victimes, " jusqu'au stade où la personne devient digne d'être mon client ". Le passage à l'acte n'est plus que formalité technique, quand compte avant tout l'osmose plus ou moins réussie entre le " tueur " et sa victime.
Et force est au lecteur d'admettre que ses " clients " trouveront écoute et consolation auprès de cet étrange bourreau égocentrique qui s'immisce dans leur vie, dans leur esprit, leur prodigue conseils bienveillants et compréhension. Ainsi que son savoir-faire pour les aider à passer eux-mêmes à l'acte. Il nous parle de la mort, de leur mort. Mais c'est à eux qu'il laisse le dernier mot
Mon avis:
Pour célébrer ma ré-inscription à la médiathèque, je suis allée choisir un livre En fait, je cherchais pas à du tout un auteur Coréen, j’étais partie pour trouver un bouquin de Stephen King mais finalement je suis tombée sur celui-là, résumé limite glauque, couverture sanglante (c'était pas la même que celle de l'article mais je ne l'ai pas retrouvée), jme suis dit « c’est pour moi cela! »….Histoire de balancer un peu toute la niaiserie Johnny’s, vous croyez? Enfin en tous cas, ce n’était pas un mauvais choix du tout. C’était nettement moins glauque que je l’avais pensé, mais j’ai adoré.
Alors, le sujet reste plutôt sombre dans le sens où ça parle malgré tout de mort (crimes et suicides) et de personnages aux vies pas franchement roses, mais la façon de raconter l’histoire fait qu’on ne se sent pas oppressé du tout. En fait c’est plus mélancolique que sombre, et plus bizarre que glauque. Touchant aussi. Je dois dire que les personnages m’ont énormément touchés, et quelque part j’ai presque réussi à m’identifier à eux.
Enfin, je ne me suis pas réellement identifiée dans le sens où eux et moi ne sommes pas vraiment proches en termes de situations sociales, en termes de situations familiales, d’âge ou encore d’occupation, mais je pense que tout le monde peut se reconnaître en eux car ils vivent un fantasme qu’on nourrit tous un peu. Chez eux, le fantasme prend plus de place et aboutit, grâce à l’intervention notamment du narrateur, qui leur laisse la vedette.
En effet, si ce livre est introduit par le narrateur qui parle de lui-même, ses interventions restent finalement courtes. Il laisse la vedette à ses « victimes » (qui n’en sont pas réellement ou en tous cas qui sont consentantes) et raconte leurs histoires. Et le livre dégage un parfum de bizarrerie nostalgique vraiment agréable. Le livre aborde des sujets tels que le sexe ou encore le suicide, et donc, forcément, ne convient pas aux plus jeunes, cela dit, je ne l’ai pas trouvé choquant car il est dépourvu de toute forme de « voyeurisme ». Ce n’est pas morbide et ce n’est pas de la pornographie.
C’est un roman qui m’a beaucoup surprise mais que j’ai dévoré puis relu pour en apprécier les subtilités, et que je vous conseille franchement. L’écriture est simple et ce n’est pas difficile à lire, mais l’histoire n’est pas simpliste du tout. C’est un roman facile d’accès dans la forme et qui peut prêter à réfléchir, ou rester une agréable lecture à un niveau plus basique. Donc, voilà, … à lire ^___^
Milady- Naissance d'un(e) Asahien(ne)
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